par admin » 16 févr. 2016, 17:27
Le film réalisé par Larbi Benchiha est diffusé ce lundi soir après le Soir 3, sur la chaîne France 3. Un documentaire qui regroupe de nombreux témoignages de malades transgénérationnels suite aux 193 essais nucléaires réalisés au fenua entre 1966 et 1996.
Bande annonce
https://youtu.be/UutlPcfiEV0
Le réalisateur Larbi Benchiha a rencontré des témoins de l’époque et a recueilli plusieurs témoignages. Plusieurs d’entre eux racontent leur souffrance et leur regrets d’avoir travaillé à Moruroa. « J’ai eu onze enfants, dont six sont morts. Trois de nos enfants sont décédés à la naissance », raconte l’un des témoins. Une autre mère affirme que : « le regret le plus fort est d’avoir contaminé mes filles, et peut-être mes petits enfants ». Selon une interview réalisée par nos confrères de FranceTV Bretagne, le réalisateur Larbi Benchiha explique que pour les Bretons venus travailler à Moruroa : « ce titre est un clin d’œil. Ils sont partis là-bas comme s’ils partaient en vacances. C’était la belle vie, ils étaient bien payés. (…) Sur les 150 000 personnels civils et militaires de Moruroa, un tiers était breton », explique le réalisateur. Le DVD devrait sortir dans quelques jours. Les associations de défense des victimes du nucléaire en Polynésie envisagent une diffusion publique de ce documentaire.
Le film réalisé par Larbi Benchiha est diffusé ce lundi soir après le Soir 3, sur la chaîne France 3. Un documentaire qui regroupe de nombreux témoignages de malades transgénérationnels suite aux 193 essais nucléaires réalisés au fenua entre 1966 et 1996.
Bande annonce https://youtu.be/UutlPcfiEV0
Le réalisateur Larbi Benchiha a rencontré des témoins de l’époque et a recueilli plusieurs témoignages. Plusieurs d’entre eux racontent leur souffrance et leur regrets d’avoir travaillé à Moruroa. « J’ai eu onze enfants, dont six sont morts. Trois de nos enfants sont décédés à la naissance », raconte l’un des témoins. Une autre mère affirme que : « le regret le plus fort est d’avoir contaminé mes filles, et peut-être mes petits enfants ». Selon une interview réalisée par nos confrères de FranceTV Bretagne, le réalisateur Larbi Benchiha explique que pour les Bretons venus travailler à Moruroa : « ce titre est un clin d’œil. Ils sont partis là-bas comme s’ils partaient en vacances. C’était la belle vie, ils étaient bien payés. (…) Sur les 150 000 personnels civils et militaires de Moruroa, un tiers était breton », explique le réalisateur. Le DVD devrait sortir dans quelques jours. Les associations de défense des victimes du nucléaire en Polynésie envisagent une diffusion publique de ce documentaire.