Le président Edouard Fritch est revenu sur la mise en place d’un institut d’archives, d’informations et de documentations « pour éviter que nos jeunes oublient cette période de notre Histoire commune ». Il considère que cette initiative est une très bonne chose. Il affirme que cet institut sera un moyen de mettre au grand jour « rien que la vérité et toute la vérité ».
Edouard Fritch est également revenu sur la sanctuarisation de la DGA, les trois oncologues et les 700 millions de Fcfp (dont personne ne sait s’ils seront une dotation ponctuelle ou « sanctuarisée », NDLR) ou encore la dépollution de Hao qui selon lui a pris un autre rythme ces derniers temps. « C’est dommage on n’avait pas de code de l’environnement à l’époque, si on en avait un je ne sais même pas s’ils auraient pu faire leurs essais », s’est d’ailleurs amusé Edouard Fritch. Mais toute la question était surtout de savoir si le Président François Hollande allait tenir ses promesses. Edouard Fritch veut y croire et retournera à Paris en mars et avril pour traduire les promesses en espèces sonnantes et trébuchantes… Et si rien n’est fait avant la présidentielle de 2017, ce sera tant pis pour la campagne de François Hollande, conclut Edouard Fritch.
Edouard Fritch est enfin revenu sur les demandes de l’association 193 notamment sur la mise en place d’un referendum. « Je n’ai jamais vu un référendum avec deux questions (…). Vous avez aussi des personnes qui se battent aujourd’hui contre les conséquences des essais nucléaires et on n’a pas besoin d’aller faire signer un papier ». En revanche, contrairement au haut-commissaire, Lionel Beffre, le président de la Polynésie Edouard Fritch a affirmé qu’il voyait d’un très bon œil le fait que l’église catholique prenne enfin position dans le dossier du nucléaire.