Forum des anciens des atolls de Polynésie

Salut à tous, je viens de noter un ancien de la 115° CMGA: Mr Guy Andronik qui y était en même temps que moi 1966/67. Je ne me rapelle plus de lui. Vous souvenez-vous de ce soldat de la 115 qui avait déserté la compagnie et le campement de Totégégie durant l'hiver Austral 1967 (l'été en France) ce n'est pas pour le cafter car il avait eu du courage de nager plus de 2000 mètres aux milieu des requins pour aller passer 3 ou 4 jours sur un ilôt inhabité (je ne l'espère pas pour lui) dans la partie sud ouest de l'archipel. Il était originaire de la région Parisienne. On rêvait tous de faire pareil. Si tu es encore en vie, Salut à toi le Parigo. et rejoins nous.

Salut
J'ai connu Jean Pierre Comes un des rares barbus, originaire d'Agen, il partageait la même tente que moi. Il était parti pendant plusieurs jours au début de 1967 . Il avait traversé la passe sud et avait vécu sur cette partie de l'atoll. Il avait découvert un ancien emplacement de ce que nous avons appris être une ancienne léproserie.
Si je me souviens bien, sa seule punition (nous n'avions pas de prison) par le Capitaine Sézille de Mazancourt, fut de rester debout une matinée à côté du mât du drapeau devant le bureau de compagnie.
C'est peut-être le même
voir la photo: http://gadger.eu/gallery2/main.php?g2_itemId=2387
a+

au sujet de la prison il y en avait une pour la légion à TOTE
elle ressemblait à un abri de jardin mais en moins haut : on ne pouvait s'y tenir debout
et se tenait dans un enclos près de la place d'armes vers le coté océan
mes souvenirs sont un peu vagues mais il me semble que pour une histoire de baleinière volée un légionnaire avait été enfermé pendant 3 jours sous un cagnard épouvantable
il en était sorti à moitié fou
si quelqu'un a des précisions

Effectivement, je me souvient très bien de ce barbu qui avait disparu et qui avait traversé la passe. Cette affaire avait alimenté les conversation sous les tentes le premiers jours. Par contre je ne me souvient pas de la sanction. Peut être que ma mémoire flanche.