Nucléaire = danger ?
Publié : 01 avr. 2009, 13:37
A notre arrivée au sein de la 115éme compagnie de Marche du Génie de l’Air, tous les nouveaux arrivants sont reçus individuellement par le commandant de la 115è Compagnie, le Capitaine SEZYLLE DE MAZANCOURT.
Après les traditionnels souhaits de bienvenue dans la compagnie, il nous adresse une recommandation des plus importante : « Interdiction de photographier les avions militaires et le Centre d'Expérimentation Atomique, en revanche aucune information sur les essais nucléaires, sur les risques liés aux essais nucléaires, sur la protection envers les particules ionisantes, sur la conduite à tenir en cas d'accident nucléaire, sur la protection à notre disposition en cas d'accident nucléaire ».
Nous ne portons pas de dosimètre durant tout notre séjour.
Pendant 43 ans les « officiels » se sont bornés à nous dire que les essais nucléaires étaient propres, jamais ils n’ont mis à notre disposition des moyens médicaux pour détecter une éventuelle maladie radio-induite. Bien au contraire tout le monde a été lâché dans la nature lors de notre fin de contrat et livrés à nous même sans aucune information ou mesure à appliquer.
Aujourd’hui, voilà que sous la pression, le gouvernement reconnaît que les essais n’ont pas été aussi propres que cela, à croire que les gouvernements précédents avaient honte à dire la vérité pour la grandeur de la France qui souhaitée obtenir la bombe atomique quel qu’en soit le prix humain à payer.
Combien d’entres nous sont malades, combien d’entres nous sont décédés ? Combien d’entre nous n’ont pas encore de maladie déclarée ? Aujourd’hui c’est un nouveau parcours du combattant pour certain afin d’obtenir une éventuelle indemnisation. Selon les textes officiels rien ne sera facile pour les vétérans qui engageront une demande d’indemnisation.
Après les traditionnels souhaits de bienvenue dans la compagnie, il nous adresse une recommandation des plus importante : « Interdiction de photographier les avions militaires et le Centre d'Expérimentation Atomique, en revanche aucune information sur les essais nucléaires, sur les risques liés aux essais nucléaires, sur la protection envers les particules ionisantes, sur la conduite à tenir en cas d'accident nucléaire, sur la protection à notre disposition en cas d'accident nucléaire ».
Nous ne portons pas de dosimètre durant tout notre séjour.
Pendant 43 ans les « officiels » se sont bornés à nous dire que les essais nucléaires étaient propres, jamais ils n’ont mis à notre disposition des moyens médicaux pour détecter une éventuelle maladie radio-induite. Bien au contraire tout le monde a été lâché dans la nature lors de notre fin de contrat et livrés à nous même sans aucune information ou mesure à appliquer.
Aujourd’hui, voilà que sous la pression, le gouvernement reconnaît que les essais n’ont pas été aussi propres que cela, à croire que les gouvernements précédents avaient honte à dire la vérité pour la grandeur de la France qui souhaitée obtenir la bombe atomique quel qu’en soit le prix humain à payer.
Combien d’entres nous sont malades, combien d’entres nous sont décédés ? Combien d’entre nous n’ont pas encore de maladie déclarée ? Aujourd’hui c’est un nouveau parcours du combattant pour certain afin d’obtenir une éventuelle indemnisation. Selon les textes officiels rien ne sera facile pour les vétérans qui engageront une demande d’indemnisation.