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LCP 5/01/2010 : Essais nucléaires : quelles vérités ?

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Gérard Gadaud
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LCP 5/01/2010 : Essais nucléaires : quelles vérités ?

Message par Gérard Gadaud »

sur La Chaîne parlementaire le Mardi 5 janvier 2010 20h00
pour voir (ou télécharger) l'émission cliquer sur -> Essais nucléaires : quelles vérités ?
Les Gambier y sont largement traités

Le sujet (d'après teleobs):

"Une enquête sur le destin des militaires, appelés et professionnels, exposés aux radiations lors des essais nucléaires français de 1960 à 1996.

De 1960 à 1996, quelque 150 000 appelés et militaires de carrière ont participé aux plus de 200 essais nucléaires français effectués dans le désert algérien ou en Polynésie. Près d'un demi-siècle plus tard, ils sont des centaines à souffrir de séquelles psychologiques ou physiques. Depuis plusieurs années, ces vétérans se battent pour obtenir la création d'un fonds d'indemnisation et un suivi sanitaire. Une loi allant en ce sens a finalement été votée à l'automne 2009. Ces victimes ont-elles été entendues pour autant ? Le doute est permis à la lumière de leurs témoignages, recueillis par Thierry Derouet.
Plume-gris
La critique
Sahara, 1er mai 1962. Une explosion tonitruante. Le sol tremble, puis un pan de montagne s'effondre. Un épais nuage de fumée s'en échappe, se rapprochant inexorablement de la caméra. L'essai nucléaire, supposé souterrain, est un échec : sous la puissance de l'explosion, la montagne algérienne n'a pas tenu. Dans la panique, les soldats, leurs supérieurs et les personnalités présentes, dont le ministre des Armées, Pierre Messmer, prennent la fuite pour ne pas être contaminés. En vain. L'épisode restera dans l'histoire sous le nom d'«accident de Béryl» et marque l'une des tristes étapes de la course à la bombe atomique. Au cours de cette «aventure» de près de quarante ans, l'armée française a bien mérité son surnom de Grande Muette. De 1960 à 1996, les essais nucléaires aériens et souterrains se multiplient (on en dénombre 210 au total), en Algérie tout d'abord, puis en Polynésie. Officiellement : peu de dégâts collatéraux. Quand il y a un problème de sécurité, que l'essai censé être souterrain est raté et que des militaires français sont touchés par le nuage radioactif, une douche semble être un remède suffisant.
Mais le tableau est moins idyllique. Les leucémies et les cancers, notamment de la thyroïde, sont légion. Lorsque les essais étaient aériens, les vents ont souvent dispersé les particules, dont on trouve encore de nombreuses traces, quand la radioactivité n'interdit pas carrément l'accès à certaines îles. Dans ces conditions, pour les malades et leurs descendants, le combat pour la reconnaissance de leurs dommages est de longue haleine.
Le documentaire revient avec intelligence sur cette lutte, par moments désespérante. Car si la loi d'indemnisation, votée en France le 30 juin 2009, aurait pu représenter un aboutissement pour les 150 000 appelés et militaires ayant assisté aux expérimentations, elle est insuffisante et partiale aux yeux de l'Association des Vétérans des Essais nucléaires. Multipliant les témoignages de ces hommes longtemps condamnés au silence, le film livre une histoire aussi passionnante que terrifiante et scandaleuse."
gggggggggggggggggggggggggggggggggg
Forum des anciens des atolls de Polynésie
qui ont participé à l'aventure du CEP à Totégégie, Mangareva, Hao, Fangataufa, Mururoa, ...; 115e CMGA, au 5e RMP, à la Marine, L'Armée de l'Air, Légionnaires, civils, ...
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